Physical Address

304 North Cardinal St.
Dorchester Center, MA 02124

Ligue des nations : l’équipe de France retrouve le sourire grâce à sa victoire contre la Belgique

Voilà qui devrait faire retomber la pression, du moins pour quelques semaines, autour de l’équipe de France. Cette dernière, décevante à l’Euro malgré son parcours jusqu’en demi-finales, méconnaissable face à l’Italie pour son match de rentrée (1-3), vendredi, avait souffert ces dernières semaines de la comparaison avec les performances des athlètes tricolores aux Jeux olympiques et paralympiques, dont les Bleuets de Thierry Henry, médaillés d’argent.
A la faveur d’une victoire face à la Belgique (2-0), lundi 9 septembre à Décines-Charpieu (Rhône), les Bleus ont regagné du crédit devant le public du Groupama Stadium. La rencontre n’avait pas encore commencé que celui-ci semblait pourtant déjà épuisé : au moment de l’annonce des compositions d’équipe, plusieurs joueurs étaient sifflés, tout comme Didier Deschamps. Un fait rare – presque inédit – en douze ans de mandat du sélectionneur.
« Sincèrement, je n’ai pas entendu. Je n’ai pas de souci avec ça même si je savais que je n’avais pas beaucoup de supporteurs inconditionnels à Lyon, pour différentes raisons », a relativisé le Basque après la rencontre. En mars, avant le match amical perdu contre l’Allemagne (0-2) dans ce même Groupama Stadium, son nom n’avait pas été hué et cette évolution révèle la dégradation du lien entre l’équipe de France et son public, la première ne parvenant pas à faire exulter le second depuis plusieurs mois.
Malgré la fronde naissante, Didier Deschamps « n’a pas changé de cap » pour ce deuxième match de rentrée contre la Belgique. Au coup d’envoi, le sélectionneur avait modifié quasiment l’intégralité de son onze de départ, laissé Kylian Mbappé et Antoine Griezmann sur le banc, offert du temps de jeu à un petit nouveau (Manu Koné) et à des revenants en sélection (Lucas Digne, Mattéo Guendouzi). La « réoxygénation », acte II.
Contre l’Italie, ce plan avait échoué et la France avait été surclassée. Après les vingt premières minutes face aux Diables rouges, le public pouvait craindre une issue similaire. « C’était peut-être lié à un peu de fébrilité chez nous, peut-être par rapport au contexte », a expliqué Didier Deschamps. Une fois que les jambes ne flageolaient plus, c’est collectivement que les Bleus ont dominé la Belgique, à l’image de ce milieu inédit, avec N’Golo Kanté et Mattéo Guendouzi, associés à Koné.
« On avait à cœur de se racheter de notre mauvaise performance. Après l’Italie, on n’était pas forcément inquiets, mais frustrés. Il fallait faire notre autocritique », a souligné Jules Koundé après la victoire. Séduisante sur plusieurs séquences offensives – comme au début de l’Euro –, l’équipe de France se devait alors de réussir à convertir ses occasions, principal reproche qui lui était fait lors de la compétition continentale.
Il vous reste 49.82% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

en_USEnglish